Ce serait une salle noire entièrement obscurcie pour favoriser l'immersion. Il y’a aurait une projection principale donc mon court métrage projeté en boucle sur un très grand écran fixe au mur centrale face à la porte des que l’on rentre pour que ce soit vraiment une expérience enveloppante. Le Sol et les murs seront insonorisés, avec une moquette noire, ambiance feutrée il y aurait des bancs bas pout que le spectateur soit vraiment en introspection et en immersion. Il y aurait en fond sonore des son spatialisé pour accompagner la transformation. La pièce serait carrés Avce un plafond pas très haut.
Il y aurait aussi dans une salle à part des croquis préparatoire et le storyboard de mon courts métrages encadré pour que les spectateurs puisse voir le processus de création Avce des textes explicatif. Ils serait éclairé par des petites Lumières mais toujours en restants dans un espace sombres. Il n’y aura pas de limite de spectateurs.
Ce court-métrage d'animation, entièrement dessiné image par image sur tablette, explore la transformation d'un personnage humain en monstre. À travers ce processus de métamorphose, j'interroge le thème du monstrueux non pas comme simple difformité extérieure, mais comme révélation intérieure: celle d'émotions refoulées, de tensions profondes, de fractures identitaires.
Dès les premières secondes, le personnage regarde le spectateur et lui sourit. Ce sourire, en apparence doux ou rassurant, crée un lien direct, presque complice. Mais ce geste simple devient rapidement ambigu: est-ce une invitation ? Une provocation ? Une mise en garde ? Le sourire, porteur d'humanité, devient le seuil d'un glissement progressif vers l'inhumain. Ce sourire peut signifier plusieurs choses :
Quand le personnage, devenu monstre, mange le spectateur, cela symbolise plusieurs choses :
Cette scène finale fonctionne comme un choc, un moment de bascule: elle renverse les rôles et nous oblige à réfléchir à notre rapport au monstre et au miroir qu'il tend vers nous.
La transformation, image après image, se fait lente, organique, presque inévitable. Et quand le personnage est devenu monstre, il ne fuit pas le spectateur au contraire il se tourne vers lui puis le dévore. Ce renversement final symbolise la perte de contrôle du regard, le basculement de l'observateur et donc du spectateur en victime. Ce que nous croyions observer à distance finit par nous engloutir. Le monstre prend le pouvoir, il brise la sécurité du cadre, de l'écran, du rôle passif de spectateur.